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Le monastère La Paix Notre Dame

vous présente son jardin Monastique

Le Saint Winwalloë

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L'herboristerie

« un métier de tradition humaine qui relève du soin et de la nutrition mais qui reflète également le regard que nous portons sur notre univers et sur la nature qui nous entoure. »

Jean Maison

Les Simples :
Un jardin ouvert à la nature.

Autrefois on utilisait l’expression “les simples” pour désigner toutes les plantes dont les propriétés permettent de prévenir ou de soulager bien des maux.

Aujourd’hui on préfère l’acronyme ” P.A.M.” pour plantes aromatiques et médicinales. Cette appellation donne un air plus sérieux, mais nous préférons rester “simple”; nous avons donc choisi des compositions à base de:

- Plantes sèches

- Distillats (hydrolats)

La création d'un jardin des simples ne se fait pas sans connaître ...

L'herbularius ou jardin des Simples et Le Capitulaire De Villis:

Rédigé sur ordre de Charlemagne, le Capitulare De Villis vel curtis imperii (ou imperialibus) ou Capitulaire De Villis est un acte royal dont les 120 chapitres répertorient les décisions prises par le souverain. Trois chapitres répertorient une centaine de plantes dont la culture est ordonnée dans les jardins du domaine royal.

Au fur et à mesure des décennies, les manuscrits voyagent vers des abbayes et viennent grossir les bibliothèques. C’est dans ces ouvrages qu’Alcuin, conseiller de Charlemagne trouve la matière des chapitres 43, 62 et 70 du Capitulare De villis. Alcuin livre une belle compilation de végétaux à planter pour leurs vertus culinaires, condimentaires ou médicinales. 

Le jardin des simples (Herbularius) : menthe, menthe-coq, cumin, rue, fenouil, sauge, rose, lis, iris, menthe pouliot, fenugrec, romarin, sarriette, livèche, mongette, barbarée, aurone, guimauve, amni élevé, anis vert, carvi, estragon, dictame de Crète, épurge, cataire…

Le potager (Hortus) : oignons, ail, poireaux, ciboule, échalotes, ache ou céleri, persil, coriandre, cerfeuil, aneth, laitue, pavot, radis noir ou raifort, panais, choux, blettes, nigelle, pois chiche, arroche, amaranthe, ciboulette, cardon, carotte,  coloquinte, grande balsamite, concombre, gourde, roquette, fève, chicorées, lin cultivé, cresson, macaron, melon…

Le verger (Viridarium) et le cimetière : pommier, poirier, prunier, cormier, gui, laurier, châtaigner, figuier, cognassier, pêcher, noisetier, amandier, mûrier, noyer, cerisier, pin, néflier…

Le Jardin Winwalloë

Les sœurs font renaître leur jardin monastique. Elles lui ont donnée le nom de "Saint Winwalloë".

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Pourquoi avoir choisi ce nom ?

Non loin d'ici, l'église Saint-Guingalois de Château-du-Loir a été créée par des moines bretons afin d'y abriter les reliques de Saint Guénolé en l'an 1070. Les sœurs ont donc décidé, en hommage au saint patron de l’Eglise de Château du Loir, paroisse sur laquelle se trouve le monastère, de choisir ce nom pour leur jardin monastique.

Winwalloë est la forme ancienne du nom de Saint Guénolé, fondateur de l’Abbaye de Landévénec dans la rade de Brest. En 910, lorsque les moines de cette abbaye durent fuir les raids des Normands sur les côtes armoricaines, ils passèrent par le sud de Maine, emportant les reliques de leur fondateur dont ils laissèrent un ossement à la collégiale de Château du Loir. Par la suite en ce même lieu fut érigé un prieuré dont l’église porte le nom du saint, sous une forme francisée : Saint Guingalois, qui est resté le titulaire de l’église paroissiale de Château du Loir.

Qui est Saint Winwalloë ?

Winwalloë, fils de dame Gwen et d’un notable gallois, naît près de Saint-Brieuc. A 24 ans, saint Patrick d’Irlande lui apparaît en le priant de fonder un nouveau monastère. Il part avec 11 compagnons et se fixe d’abord sur l’îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l’Aulne, à Landévennec actuellement. Dans cette abbaye, les moines ne manquent pas d’invoquer chaque soir « leur père saint Guénolé. ».

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L'aide de l'entreprise la fontaine aux plantes permet d'apporter aux sœurs différentes informations et savoirs sur les plantes dans le jardin.

La petite entreprise basée à Villebourg travaille à la cueillette et à la transformation de plantes médicinales sous toutes ces formes (Infusion, Hydrolats, Macérats et Huiles essentielles).

Ce partenariat permet donc de vous proposer les meilleurs produits de manière optimale et réfléchie. 

La fontaine aux plantes

 - Le Monastère La Paix notre Dame et l’herboristerie La Fontaine aux plantes ont uni leurs efforts pour composer une gamme de produits issus de plantes du jardin monastique.

 - Notre parc étant totalement protégé du monde extérieur y compris la pollution, nous avons l'honneur de vous proposer des produits encore intacts et frais de la récolte. Retrouvez alors, dans nos produits, le goût de la nature sous différentes formes (infusion, hydrolat, paillettes à saupoudrer dans vos plats, et bien plus encore).

 - Les plantes sont cueillies à la main dans le Parc du Prieuré, en respectant le guide des bonnes pratiques recommandé par l’association française des cueilleurs (AFC).

 - Différents procédés sont ensuite utilisés pour tirer le meilleur parti des « simples » en fonction de leurs propriétés.

Les plantes peuvent être séchées de façon naturelle dans un séchoir ou sur un drap. Après séchage, elles sont mondées et mises entières en sachets pour infusions.

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